lundi 30 août 2010

Étape 8 - Lundi 30 août - Espalion - Golinhac - 27,3 km

Belle étape, passant par le magnifique village d'Estaing, sur le Lot. Certainement le plus beau village à date, avec Saint-Côme sur l'Olt, traversé hier.

Golinhac est une toute petite place sur le sommet d'une montagne, et le site du gîte d'étape où je couche est super, avec une vue imprenable sur la vallée du Lot.

Je manque de temps pour plus de texte, car la journée a été vraiment longue, mais je vous envoie quelques photos.

Et un gros merci à tous ceux et celles qui ont effectué leur don. Nous en sommes rendus à 1744$, mais je sais qu'il y a des dons qui ne sont pas encore rentrés dans le système. Mme Roberge, de la Société Canadienne du Cancer va vérifier tout ça dans les prochains jours.










Le village d'Estaing, sur le Lot, et son superbe pont, ci-dessous.






Vera, statisticienne pour la banque centrale allemande à Francfort, la Bundesbank je crois, avec qui j'ai marché tout l'avant-midi. Elle aussi termine après Conques.

À +

Étape 7 - Dimanche 29 août - Saint Chély d'Aubrac - Espalion - 23,2 km

Une étape difficile pour compléter la première semaine, avec beaucoup de montées et de descentes. Mais je suis très heureux de cette première semaine. Ça doit me faire 157 km ou à peu près, j'ai apprivoisé le Chemin un peu, et maintenant, je sais beaucoup mieux à quoi m'attendre. Et puis le body ne réagit pas trop mal malgré tout. Je crois toutefois que je vais avoir besoin d'une petite journée de repos ici et là, c'est que je suis porté à conclure après ces sept jours consécutifs de marche; c'est vraiment un rythme exigeant, plus que je ne croyais en fait. Et puis la deuxième semaine s'annonce plus exigeante encore, car si je fais encore les sept étapes du guide, ce sera 187 km, 30 de plus! Peut-être que Conques, dans deux jours, sera un bon moment pour une pause, je verrai.

Pour beaucoup, les vacances et le Chemin s'arrêtent à Conques cette année. Je crois qu'il va y avoir moins de monde sur la route ensuite, et je vois d'ailleurs sur les guides qu'il y a moins de sites d'hébergement.

J'ai l'impression de n'être encore que dans l'antichambre du Chemin de Compostelle. Après la nouveauté et l'excitation des premiers jours, après le rodage de la machine, lorsqu'il qu'il ne restera sur la route que les pèlerins qui espèrent se rendre jusqu'au bout, alors ce sera sans doute le début de la vraie affaire.



Le magnifique pont des pèlerins au départ de Saint Chély d'Aubrac ce matin.


De très belles forêts sur le parcours d'aujourd'hui.


Saint Côme sur l'Olt, avec son clocher d'église en vrille, à environ deux heures d'Espalion, l'objectif de la journée. Vraiment un très très beau village.


La vierge qui surplombe Espalion.


Espalion, 4,000 âmes, ce qu'on a vu de plus gros depuis une semaine!


La vieille église à l'entrée d'Espalion.


Le vieux pont à Espalion.

A +

samedi 28 août 2010

Étape 6 - Samedi 28 août - Nasbinals - Saint Chély d'Aubrac - 15,9 km

Ici, c'est la fin de l'Aubrac. À mi-chemin de cette courte et belle étape, il y a le bourg d'Aubrac, qui est aussi le sommet de cet immense plateau, à 1320 mètres. Après, c'est une longue descente jusqu'ici, 500 mètres plus bas.

Tout va bien en ce qui me concerne, les muscles, les pieds, le dos, le poids du sac, tout ça est OK. Seul mon genou droit fait encore un peu des siennes, mais je crois que ça va passer d'ici quelques jours. Si c'est le cas, je vais pouvoir clancher un peu plus; j'aimerais bien. Sinon, il faudra sans doute raccourcir les étapes longues et prendre une journée de repos ici et là. À suivre.





Ça, c'est de l'aligot, une spécialité régionale faite de pommes de terre et de fromage, élastique et pas terrible en qui me concerne. Je préfère clairement notre poutine!














Le bourg d'Aubrac.








Y a de très belles filles sur le Chemin, vous savez. C'est Gersende, la grande amie de Joachim. À Aubrac, en partageant cette belle tarte aux myrtilles. Malheureusement, ils doivent terminer leur voyage à Conques, dans trois jours, comme plusieurs autres. Je vais m'ennuyer d'eux, c'est certain.





C'est lui, Joachim, le grand ami de Gersende. Il l'a perdue, cette partie!




A +


vendredi 27 août 2010

Étape 5 - vendredi 27 août - Aumont Aubrac - Nasbinals - 26,3 km

C'est déjà rendu que je trouve une journée de 26 km normale, alors qu'il y a à peine deux semaines, j'en avait plein l'cass avec ça!

Une première heure sous la pluie, et ensuite pas trop chaude, mais hyper venteuse, car j'ai marché aujourd'hui vendredi sur les hauteurs du plateau d'Aubrac. Des paysages magnifiques, comme de grandes plaines vertes et or et des pâturages à perte de vue, avec de belles ondulations, mais tout ça entre 1,000 et 1,200 mètres d'altitude. Et évidemment des vaches partout.

Il vente tellement ici, que l'hiver doit être insupportable. J'ai croisé un français de Normandie qui m'a expliqué que les grands vents d'hiver pouvaient créer des montagnes de neige de plusieurs mètres. 'Sounds familiar?'. En fait, je crois avoir trouvé un coin de France qui est pire que le Québec en hiver. Les français ne se sont évidemment jamais vantés de ça! De bien d'autres choses, mais pas de ça! Ah, nos amis français, on les aime quand même, hein?















La très belle église romane de Nasbinals. C'est tout petit, ce village de Nasbinals, genre 600 habitants, comme beaucoup d'autres traversés. Imaginez que la cloche de l'église a sonné à 4 heures ce matin, samedi, c'est fou. Je suppose que c'est encore l'Église qui mène ici!

A plus tard.

Étape 4 - jeudi 26 août - St Alban - Aumont Aubrac - 15,9 km

Heureusement, il s'agissait d'une courte étape aujourd'hui, car il faisait 32 degrés, sous un soleil de plomb!

Comme promis hier, voici quelques photos de ces belles Aubrac.






J'ai peu à peu réalisé au cours de ces premières journées à quel point j'étais privilégié de pouvoir faire ce grand Chemin d'un seul trait. C'est en effet une petite minorité des marcheurs qui peuvent le faire de cette façon. Je n'en ai rencontré que trois à date, sur au moins 20 - 25 personnes avec qui j'ai pu faire connaissance.

La plupart n'ont que quelques semaines à leur disposition. Ce sont leurs vacances et ils devront rentrer sous peu. Comme les premières journées sont difficiles, un certain nombre, je dirais 15 ou 20%, font porter leurs bagages d'une étape à l'autre et marchent avec un sac à dos plus léger. Pourquoi pas, en fait, au lieu de baver avec un sac lourd la moitié des vacances? Et puis il y a ces risques de blessures aux pieds, surtout les ampoules et les tendinites. C'est ce qu'il faut surveiller le plus, ça peut vous forcer à interrompre un voyage en un rien de temps. C'est ce qui est justement arrivé à Maud, qui a dû rentrer à Paris ce matin après seulement quatre jours. On a dîné ensemble hier soir, avec Thomas, un jeune étudiant en médecine de Lyon, qui devait rentrer également, mais pour des raisons professionnelles dans son cas. Ils vont me manquer tous les deux.

J'ai réalisé que les liens pouvaient se tisser rapidement sur le Chemin. Ce dîner d'au revoir d'hier soir a été magnifique, par une soirée superbe en plus, mais un peu triste à la fin, justement parce qu'ils partaient. Et j'ai compris qu'il y en aurait quelques autres au cours des prochaines semaines. Mais ils et elles veulent tous et toutes revenir compléter le Chemin, peu importe le temps que ça leur prendra.

Alors vous comprendrez pourquoi je me sens si privilégié.







Fin seul sur le Chemin!

À +

jeudi 26 août 2010

Étape 3 - Mercredi 25 août - Saugues - Saint-Alban sur Limagnole - 33,2 km

Vous avez bien lu, 33,2 km! C'est parce que je me suis trompé. Je ne voulais pas du tout passer par ce site qu'on appelle Le Sauvage, car selon le guide Rando Editions, ce détour rallonge de 4 km et ne fait du sens que si on prévoit y passer la nuit. Pour moi, je m'étais préparé à une journée de 29,2 km, et je trouvais que c'était déjà beaucoup. Mais j'ai manqué la jonction et m'en suis rendu compte à un moment où ça ne valait plus la peine de rebrousser chemin. Nous sommes deux à avoir fait l'erreur. Résultat, j'ai les pieds en compote ce soir, mais demain est une courte étape, de moins de 20 km, alors ça va se replacer.

Mais il faut dire que ce site Le Sauvage a toute une histoire et l'immense champ dans lequel il se trouve est tout à fait magnifique, même si la montée est longue et quelque peu pénible pour s'y rendre. Il a appartenu aux Templiers, qui me fascinent, et servait d'hôpital. Il a été confisqué comme tous leurs biens et leur immense richesse en 1314 je crois, vu que les princes et roi trouvaient qu'ils étaient devenus trop puissants. Et l'Église aussi si je me souviens bien.







Et puis nous avons quitté les monts du Velay et nous sommes dans l'Aubrac, région moins montagneuse. Célèbre pour ses vaches aussi! Je vous prendrai des photos de ces dames demain, je sais que ça vous intéresse au plus haut point!






Vous conviendrez qu'il est fort agréable de voir que nombre de kilomètres restants commence maintenant par 14 et non plus par 15!

À bientôt.

Envoyé à partir de mon iPad.

mercredi 25 août 2010

Étape 2 - Mardi 24 août - Saint-Primat d'Allier - Saugues - 20,2 km

Une étape plus courte, mais très en montagne, avec de forts dénivelés. Plusieurs continuaient quelques km plus loin, mais j'ai décidé de jouer prudent et selon le plan, mes orteils étant plutôt sensibles aujourd'hui. Les paysages étaient encore plus beaux qu'hier, particulièrement pendant la montée après Monistrol d'Allier, à 6 km du départ de la journée.

Je suis parti tôt, à 7:45, car je n'arrivais plus à dormir. Je crois que j'étais le tout premier sur la route, parce que je ramassais toutes les maudites toiles d'araignées dans les sentiers plus étroits.









Monistrol d'Allier.







Saugues, c'est le Gévaudan et la fameuse histoire de la Bête du Gévaudan, qui dans les années 1764 à 1767, a terrorisé toute la région. Près de 100 personnes tuées et autant blessées ou attaquées. Et pas de n'importe quelle façon: la tête arrachée, les entrailles ouvertes, des marques de griffes effroyables, des membres arrachés et à demi-dévorés, etc. L'affaire n'a jamais vraiment été élucidée, alors les légendes les plus fantastiques subsistent. Un immense loup, un homme super-sadique, etc. J'ai vu un film la-dessus, datant de 7-8 ans, je dirais, mais dont j'oublie le titre pour le moment. Les gens ici disent que le film est trop romancé, mais je dirais pour ma part que c'est le genre de p'tit film à visionner en bonne compagnie un samedi soir de pleine lune.





À bientôt.


Étape 1 - Lundi 23 août - Puy-en-Velay à Saint-Primat d'Allier. 23,4 km

Une très belle première journée, pas trop chaude, autour de 27 ou 28 degrés, plutôt nuageuse, qui a commencé très tôt toutefois, avec une messe de bénédiction des pèlerins à la cathédrale Notre-Dame du Puy dès 7:00 heures. C'était très bien et nous devions être une bonne cinquantaine de pèlerins au départ ce matin.

Il y a toutes sortes de gens qui font ce pèlerinage, de tous les coins de l'Europe: France, Suisse, Belgique, Espagne, nous étions trois du Québec ce matin. Aucun autre canadien, aucun américain. C'était très sympathique, chaque pèlerin identifiant son pays à tour de rôle. Plus tous les autres qui partent sans aller à cette cérémonie.

La région est un peu montagneuse, alors les paysages sont magnifiques, mais le dénivelé de la journée est venu avec: 600 mètres en montée, 300 en descente, mais très abrupte, cette descente, lors du tout dernier kilomètre. Mes pauvres orteils!

La bière était la bienvenue et beaucoup se sont retrouvés sur la terrasse principale de la place entre 14:30 et 15:30. J'y ai rencontré notamment ce suisse allemand de 66 ans, Pol, directeur d'une usine de chocolat retraité depuis un an, et qui a décidé de se rendre à Santiago, mais lui, il est parti depuis le 19 juillet du nord de la Suisse, en passant par Genève. Il a 1,000 km de parcourus et il prévoit arriver à Santiago à peu près en même temps que moi. Ça va lui faire 2,500 km. Faut le faire, non? Ou encore ces deux autrichiens qui sont partis de leur pays, qui m'ont dépassés vers midi, et qui font 35 km par jour à un train d'enfer. Ils devaient rouler à 5,5 ou 6. Deux gros moteurs! Et puis il y a Jean-Pierre, ce français qui a fait Santiago à partir de Mont-St-Michel l'an dernier, et qui se tape 800 km cette année. Lui, il roule 30 ou 35 km par jour. Après sa bière, il est allé virer 6 km plus loin que moi aujourd'hui. Alors comme vous pouvez le constater, c'est pas nécessairement de la grosse bière, mon affaire à moi. Mais ça fait rien, j'en ai plein les bras avec ça. Et plein les jambes!















Jean-Noël, le sympathique proprio de La Vieille Auberge à Saint-Privat d'Allier. Le "deal" dont j'ai convenu avec lui: "Vous pardonnez mon accent et moi, je pardonne le vôtre." C'est le Deal du Pardon!





À la prochaine.

dimanche 22 août 2010

Le Puy-en-Velay - Jour 2

Le Puy-en-Velay a depuis longtemps été un grand lieu de pèlerinage, un des plus importants de l'Église catholique d'Europe en fait. Déjà, au V ième siècle, les pèlerins y venaient de partout en Europe, pour vénérer la vierge noire. L'origine de ce culte de la vierge noire demeure mystérieuse toutefois. La statue qui se trouve aujourd'hui sur le maître-autel de la cathédrale du Puy n'y est que depuis le milieu du XIX ième siècle, la précédente ayant été détruite.




Un site intéressant que j'ai trouvé sur le sujet, pour ceux que ça intéresse: http://polymathe.over-blog.com/article-19882164.html

Quelques autres photos de sites de la ville et des alentours que j'ai visités:









L'immense statue de Notre-Dame de France, sur le mont Corneille, à gauche, surplombe et protège la ville. Elle a été faite à partir de 216 canons pris aux russes à la fin de la guerre de Crimée, en 1855, comme quoi tout se recycle, même les cochonneries militaires!












Le complexe de la cathédrale et de son superbe cloître, à gauche. C'est mon point de départ de demain matin.















A quelques kilomètres de la ville, la statue de Saint-Joseph, érigée sur l'emplacement de la chapelle d'une ancienne forteresse.







Comme vous voyez, ça sent la sainteté pas à peu près ici!

La ville est très visitée, par presque 700,000 touristes chaque année. C'est énorme, pour une petite ville d'environ 20,000 habitants.




À compter de maintenant, je ne peux dire à quelle fréquence je pourrai alimenter ce blog. Il n'y aura pas connectivité partout d'une part, et je vais progressivement entrer dans ma bulle. Mais je vous dis "à bientôt" quand même. Et continuez à m'écrire.

Denis







samedi 21 août 2010

Le Puy-en-Velay

Le Puy-en-Velay est un endroit absolument fabuleux. C'est un lieu de pèlerinage en soi depuis des siècles.

C'est d'ici que l'évêque du Puy, Gothescalk, en 951, entreprit le premier pèlerinage connu vers St-Jacques de Compostelle. À son retour, il fit construire une première chapelle, tout petite, au sommet du pic de Saint-Michel d'Aiguille, un immense rocher aux formes monolithiques et d'origine volcanique, chapelle dédiée à Saint-Michel. Elle a été agrandie au cours des trois siècles suivants, en raison de la popularité croissante du pèlerinage. Le petit effort requis pour gravir les quelques 250 marches permettant d'y accéder valent vraiment la peine.






J'y suis demeuré de longs moments. Et je crois que j'y ai prié un peu, je n'aurais jamais cru. Il s'agit vraiment d'un lieu unique, très propice au recueillement. Il s'y trouvait là une femme en véritable habit de pèlerin, comme sortie des temps anciens, avec sa longue jupe de laine épaisse jusqu'au sol et son béret, agenouillée avec une dévotion totale devant le petit autel. Je n'avais jamais été témoin d'autant de dévotion, presque d'adoration. Je l'avais dépassée pendant la montée, elle était assise sur un des nombreux bancs disposés le long de cette ascension, et j'avais bien remarqué son allure générale et le fait qu'elle n'avait absolument pas croisé mon regard, même pour simplement dire bonjour, comme la plupart des gens font. Mais elle est entrée dans la chapelle avant moi, car au lieu d'y pénétrer en arrivant au sommet, j'en ai fait le tour extérieur via la passerelle disposée tout autour et assemblée là pour pouvoir admirer le merveilleux paysage de la région. Et elle y était encore quand je suis sorti. Je dois dire que ça m'a beaucoup impressionné et touché. Jamais je n'ai vu un religieux ou une religieuse démontrer autant de foi, jamais. Mais en fait, je ne sais absolument pas si c'est une religieuse. J'ai eu l'idée de prendre une photo d'elle pour vous montrer, mais je crois que ça aurait été carrément déplacé.

Après cette expérience, je me suis installé à une des innombrables terrasses de la ville, qui est en réalité très touristique, et j'ai calé 4 verres de vin blanc, en bon québécois qui avait besoin de se replacer le Canadien! J'ai adopté la serveuse et elle aussi, alors c'est possiblement ce qui a fait la différence entre 2 et 4 verres! En plus, elle m'a dit que Saint-Jacques me pardonnerait mes petits excès, quels qu'ils soient, alors ça m'a beaucoup rassuré! Le fait que ces quelques petits excès se produisent avant d'entreprendre le Chemin proprement-dit était sans doute pour quelque chose dans sa réponse, mais peu m'importe.

Un autre petit point intéressant dans cette chapelle, c'est cette femme qui agissait comme guide et qui expliquait à qui voulait bien l'entendre les aspects historiques et architecturaux du lieu. Mais il y avait cette musique de chants grégoriens qui remplissait l'endroit, pas trop fort, juste assez, et comme j'y suis resté pas mal longtemps, j'ai fini par remarquer que c'était toujours la même toune qui jouait en boucle. J'ai demandé à la jeune femme depuis combien de temps elle faisait ce travail. Presque deux ans. J'ai fermé ma gueule, mais en dedans de moi, je me suis dit qu'elle courait le risque de devenir complètement folle avec le temps...si ce n'est déjà fait!

Bonne nuit et à bientôt.

PS. Yol, t'as bien raison de dire, toi qui a fait très exactement ce même chemin auparavant, que mon pèlerinage est déjà commencé!



Petit séjour à Lyon

Lyon, une grande ville bien plus belle que j'imaginais, avec son passé remontant à l'époque de l'empire romain, alors que Lugdunum était la capitale de leur Empire en Gaule, et que j'ai pu visiter un tout petit peu hier soir. Elle s'illumine de façon magnifique la nuit.









Un des nombreux ponts qui enjambent le Rhône.













Les ruines du théatre romain, qui n'ont en fait été complètement dégagées qu'au 19 ième siècle.


















La cathédrale.










La ville est célèbre pour ses magnifiques éclairages de nuit. Ils y ont vraiment mis le paquet: rues, monuments, édifices, ponts.










Aujourd'hui, c'est le train vers Le Puy-En-Velay, point de départ de ma grande marche. Je viens tout juste d'y arriver. Je vais y passer deux nuits ici et visiter le coin, qui est très beau, et aussi pour me replacer complètement du décalage horaire. Lundi matin, j'embarque sur la trail, j'ai bien hâte de passer à l'action.

À bientôt.


À l'aéroport, jeudi soir.




Éric, à droite, Jean-Daniel, et mon vieil ami Jacques.




jeudi 19 août 2010

Le grand départ...

Ça y est. Le grand jour du grand départ pour la grande marche est finalement arrivé! Je crois que tout est en place, incluant bien sûr la forme physique. Au cours des 4 dernières fins de semaines, j'ai fait entre 50 km et 60 km, sur 2 ou 3 jours, avec un peu de montagne, dont le pic Johansen, alors je crois que je suis OK.

Permettez-moi tout d'abord de remercier ceux et celles qui ont déjà effectué leur don à La Société Canadienne du Cancer, quelques jours seulement après que je vous aie fait parvenir ma lettre de sollicitation. J'en suis déjà à 1,020 $ d'accumulé à ce jour, donc avant même de quitter. Je suis très heureux de ça(ça aussi c'est un bon départ). Merci beaucoup. Pour les autres, ne m'oubliez pas.

Côté poids du sac à dos, je pars avec 0,5 Kg en trop, mais c'est le mieux que j'ai pu faire, même après avoir enlevé mon costume de bain, ma crème anti-frottements (j'espère ne pas le regretter), ma quatrième paire de bobettes, etc. C'est ce qu'on appelle du fine-tuning, quoi. Il fait donc 9,5 Kg, sans l'eau. Avec un litre d'eau, ce sera 10,5 kg, et 11,5 kg avec 2.

Au plaisir et à très bientôt...