Dîner avec Jean Claude et Evelyne, où on s'est offert une pizza...mais ce fut une pizza vraiment ordinaire! J'ai même rencontré Bernhard à ce restaurant, cet allemand extraordinaire avec qui j'avais dîné à Navarrenx et que je n'avais pas revu depuis Saint-Jean Pied de Port. Je le croyais au moins une journée derrière. On a convenu d'essayer de se revoir et de dîner ensemble à Santiago, car lui, il a décidé de passer en cinquième vitesse. Et même Pol, ce Suisse allemand avec qui j'avais pris ma toute première bière à la fin de la toute première étape de mon voyage, le 23 août. Lui aussi, je le croyais une ou deux journées derrière. C'est magique, ce flot continu de rencontres de gens extraordinaires, que l'on côtoie, qui disparaissent, qui réapparaissent, qui disparaissent à nouveau, alors que je me demande à chaque fois si je les reverrai. On ne sait jamais quelle surprise le Chemin nous réserve!
J'ai pu coucher dans un vieux monastère dont une partie fut aménagée en hôtel, passablement luxueux d'ailleurs, le Real Monasterio San Zoilo. Je croyais y passer une belle nuit, mais ce fut la pire en termes de nombre d'heures de sommeil. Comme quoi il n'y a pas que dans les dortoirs où l'on peut mal dormir!
Envoyé à partir de mon iPad.
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