Pas moyen de trouver une chambre simple à une distance raisonnable du centre du village, alors je me suis résigné à me loger à l'albergue municipale, à 4 €! Denis en a bien rigolé, de même que l'hospitalière. En fin de compte, c'est propre et bien aménagé, dans un dortoir de 30 places, à moitié rempli seulement. Alors je me suis dit que la nuit ne devrait pas être trop désastreuse.
Ça m'a fait grand bien de faire cette pause à León, et ce matin, je crois que l'esprit du Chemin s'est véritablement emparé de moi. Il y a à peine quelques semaines, je me disais que je ne ferais sans doute jamais ce genre de voyage à nouveau. La première fois qu'on prend une décision de faire ce genre de truc, il faut certes une bonne dose de courage, beaucoup de détermination de se rendre au bout car les occasions d'arrêter sont nombreuses, et une très bonne dose d'inconscience du fait qu'on ne sait pas vraiment dans quoi on s'embarque. La deuxième fois, si une telle décision se prend, il ne peut y avoir cette inconscience. Il faut autre chose, et cet autre chose, je ne le voyais pas du tout il y a deux semaines. Mais maintenant, je comprends tout à fait les gens qui veulent faire Compostelle à nouveau ou qui le font plusieurs fois, comme Mathias, Amar et les autres. Il y a quelque chose de magique ici. Je ne sais pas ce que c'est au juste, mais ce doit être ça l'esprit du Chemin.
Envoyé à partir de mon iPad.
Pourquoi entreprendre le Chemin de Compostelle? Pour la qualité du défi, pour l'occasion de réflexion personnelle, pour la beauté des lieux, pour l'histoire du Chemin, et pour contribuer à combattre le cancer. J'alimenterai ce blog une ou deux fois par semaine par mes réflexions, anectodes, compte-rendu de rencontres extraordinaires (car le Chemin en est rempli), photos, etc. J'espère pouvoir y lire vos commentaires et vos encouragements, ils seront grandement appéciés.
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